Guo Pei messagère des trésors de sa culture et des traditions chinois, nous propose un voyage dans le temps.
Elle se réfère au monde enfantin d’où elle puise ce sentiment de la perfection et du beau.
Elle explore diverses techniques de couture pour unir le monde matérialiste à celui de son imaginaire.
Pour arriver à ses fins elle utilise le tissus de chanvre d’ananas, une matière légère blanc cassé à la texture diaphane insufflant aux silhouettes leurs côté surnaturel. A travers un système de plissé manuel elle structure l’architecture du vêtement. Elle utilise la soie, des plumes des cristaux de Swaroski et aussi des perles précieuses.
Les broderies des robes représentent des illustrations d’animaux et de différentes civilisations .
Dans son monde imaginaire les humains ne sont plus les maîtres, les singes sont sur le trône, sous la direction des corbeaux prophètes de la sagesse.
Au final les corbeaux pleurent , la déesse nature apparait les yeux mis clos!
Elle est entre deux mondes!